Quelques photos de l'opération de traçage en cours sur le massif du Roc de Nitable entre Mouthoumet et Termes. Les étudiants de la fac de Toulouse ne ménagent pas leur peine, jusqu'au milieu de la nuit parfois, pour atteindre l'objectif.
En résumé : 2 points d'injection avec 2 traceurs différents, 3 points de suivi au fluorimètre plus un quatrième par échantillonnage.
Au programme tous les jours de la semaine depuis vendredi dernier : terrain, crapahut, dépassement de soi, brainstorming autour des cartes et des coubes, et bien sûr, super ambiance...
Les résultats sont d'ores et déjà à la hauteur de l'investissement avec beaucoup d'informations qui arrivent au traitement des données, le rapport sera donc riche.
D'importantes perspectives aussi en terme de découvertes spéléo, puisque parmi les différentes circulations d'eau mises à jour, une est particulièrement représentative d'une surface libre et rapide avec un drainage organisé (collecteur direct).
La suite des infos est attendue avec impatience...
mise en place du fluo 2 au trop plein du captage communal
remontée du canyon sauvage de Caulière vers la perte
convoi 4X4
injection de la sulfo dans la perte aval (5l/sec)
pique nique champêtre
mise en place du fluo 1 à la source du Liadou
Dans le canyon du Sou à Caune Pont
La spéléo n'a pas été en reste puisque tout le monde a pu découvrir un tronçon du karst de ce massif dans le CA3, cavité représentant la tête de réseau de la percée hydrogéologique Caulière-Sou. Ce réseau de plusieurs centaines de mètres donne une bonne idée de ce qui peut être découvert dans le secteur : sympathiques volumes, conduites forçées dans le marbre griotte, réseau fossile et actif...
vire aérienne
départ de puits...
et arrivée...
tubes en ogive dans le marbre
démonstration
heureuses...
4 commentaires:
Superbe,la science pète la vie !!!
C'est une surprise ces résultats...car je m'étais mis dans l'idée que vue la faible pente,ce réseau risquait d'étre bien noyé....Quel trou pense tu le plus intéressant Laurent?Il me semble que le plus en aval était le plus ventilé....
En fait il y a bien un réseau noyé (et même plusieurs à différentes profondeurs)par lequel a transité la fluo. La sulfo par contre a aussi emprunté un drain bien marqué et direct; je pense à un conduit de bon calibre activé en ce moment par les hautes eaux mais sec en été (d'où sans doute le courant d'air qui s'amorce dans le trop plein de la source. Donc ce trop plein est un bon objectif, de même que le CA5 (le plus en aval) où un gros zef se perd dans la zone ébouleuse de l'entrée. Il est clair à présent que des conduits existent au dessus de la zone noyée.
ismahane boudjeniba a dit....
superbe l'hydrogeologie
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