samedi 21 avril 2012
Grotte des Escaliers - Trassanel
participants : jean Claude, Jean Marie, Jean Pierre puis Jean Michel et Guillaume
TPST : 6 heures
En cette période pascale, les trois Jean, Claude, Marie et Pierre se retrouvent en mission dans la grotte des Escaliers. Le premier Jean aurait repéré, lors de sa dernière sortie, des traces de charbon et peut-être des poteries. Il n'en fallait pas plus pour me décider à visiter cette cavité, au demeurant renommée pour son important ossuaire.
Une petite promenade de santé, agrémentée d'un fumet archéologique, pensais-je. Hélas, le volume du kit chargé sur mes épaules ne présageait rien de bon. Je n'avais même pas prévu de pitance. Qu'à cela ne tienne. Un morceau de boudin, de fromage et une pomme feront l'affaire. Allons, on ne va pas descendre pour remonter aussitôt !!! En effet, de puits en étroitures, nous nous retrouvons une quarantaine de mètres plus bas. L'avancée est ponctuée par la pose de fers à béton. Il faut éviter que l'aventure de Félix, coincé en haut du dernier puits la semaine dernière, se renouvelle !!!
En bas, une salle d'honorable dimension offre une belle vue. Une énorme colonne semble soutenir le plafond. Celui-ci est constellé de fistuleuses et d'excentriques.
Tout au bout, un gros éboulis vient mourir doucement sur le sol. Là, une vision à la fois mêlée d'horreur et d'admiration me laisse cloué sur place. D'importants ossements d'animaux gisent, épars. Ils blanchissent doucement à chaque passage des spéléologues. Leurs bottes acérées écrasent inexorablement les rares témoignages d'un trés lointain passé. La blanche texture des squelettes d'animaux se détache sur le sol noir de la caverne.
Un véritable sacrilège pour un passionné d'archéologie. Heureusement, il reste encore pas mal de témoignages. Quelques spéléo vertueux ont réussi à isoler des fragments, que l'on peut admirer, à l'écart du passage. Il est vraiment urgent de poser des banderoles, pour protéger ce trésor archéologique.
2 cornes de bouquetin et isard ? avec à droite une énorme canine d'ours ou lion des cavernes
crâne d'ourson ?
Un beau crâne de lièvre calcité Mais Jean Claude et Jean Marie s'impatientent. Ils trouvent que ma séance photo s'éternise. Celà fait un gros moment qu'ils tirent des gamates, au fond d'un étroit boyau.
le sapeur Jean Marie
Un léger courant d'air filtre au travers des cailloux, donnant espoir d'une suite nouvelle. Et là, j'ai enfin compris le but de ma présence : le couloir fait un coude et un troisième homme était indispensable !!!
Sacré Jean Marie, mais merci quand même. La visite en valait la peine.
1 commentaire:
Comment attaquer un éboulis par en dessous.
Tenter de prévoir l'instant ou on le prend sur la tête....
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