mardi 10 septembre 2024

Dimanche 8 Septembre 2024: Le temps à passé. Accompagnement d'un groupe de provence à Cabrespine jusqu'aux Domes. Après la défection involontaire de Steve, j'ai pris la relève avec Denis. Ils sont à ce jour 10 spéléos du Garragai spéléo, CAF de Nice et 2 d'autres Clubs (...) venu visiter notre inimitable classique. Descente à 9H30 dans la partie aménagée désormais plus calme qu'en été. Il y a : Carole, Serge, Pierre, Céline, Benoit, Alexei, Cathy, Didier, Fabien et Nicolas. Groupe extrèmement sympathique. Méme s'ils n'avancent pas bien vite...Une énième fois il faut faire trempette a défaut de canot disponibles. L'eau n'est pas bien chaude, sans doute à cause des pluie rescentes et de la baisse spectaculaire des températures extérieures. Il faudra bien un de ces jours résoudre ce problème qui modifie quand méme la difficulté de progression. Je préconise l'achat d'embarcations par le CLUB qui nous seraient exclusivement dédiées. ça doit étre possible de trouver ça d'occase dans un Club d'eaux vives (?). Arrét casse croute après la jonction Matte Arnaude. Et l'on décide de faire deux groupes, Denis poursuivant jusqu'au bivouac de Pertusac. Je prend la téte du groupe faisant demi tour. Ces collègues habitués aux verticales et réseaux peu concrétionnés apprécient les volumes grandioses et le concrétionnement. Le retour est bien plus rapide et l'eau a du ce réchauffer car on la trouve moins froide. TPST:6H45. Une heure de plus pour le groupe a Denis. Dans la conversation du pot à l'entrée Cathy, une de ces amie proche, m'apprend le décés de Miche Siffre à 85 ans le 24 Aout de cette année. Ce fut le spéléo français le plus célébre dans les années 70 à cause de ces expériences de Chronobiologie ou expériences "hors du temps"par confinement volontaire dans des cavités souterraines. Ce fut méme le pionnier mondialde de ces expériences si particulières. Et ces travaux servirent à l'organisation des vols de la station orbitale internationale. Du monde souterrain à l'espace il n'y qu'un pas!!!!ça avait motivé ma propre petite expérience "hors du temps"que j'avais faite au début des années 80 dans l'aven du Roc Blanc de Véraza. pendant 3 modestes journées, occasionnant entre le temps réel et le temps percu une douzaines d'heures!Il nous avait aussi rendu visite en Mars 1981 à Cabrespine, ce qui avait motivé un article dans un magazine aujourd'hui disparu intitulé "aude magazine". Ou il été favorable à l'aménagement qui adviendra quelques années plus tard, mais surtout ou il rendait hommage au CLUB pour son travail de protection et de gestion de la grotte. Je vais tenter de le scanner pour le mettre sur un lien qui sera ccessible aux membres du CLUB. Petit hommage donc à ce spéléo méridional qui médiatiquement avait en quelque sorte pris la suite de Norbert Casteret. Et vugarisé l'aspect scientifique de la spéléo. Loin de la recordite et du spectaculaire vide de sens des temps présents...

lundi 9 septembre 2024

Aven du Jean Nouveau (Vaucluse)

Samedi 07 septembre 2024

participants : Gilles, Félix, Liam (SSP), Nico(SCHS)

TPST : 14h15

On se retrouve le vendredi soir au camping de Sault, dans le Vaucluse (84).

Le samedi, pendant que Liam et Nico finissent de préparer leurs affaires, on part déjà avec Gilles à l'entrée du trou. Gilles équipera le P167 d'entrée en 8mm, pendant que je forme Liam et Nico aux spécificités de la 6mm.

On laisse 45 minutes d'avance à Gilles pour équiper le puits (il descend à 9h30), mais entre Gilles qui équipe plus vite que prévu, et le groupe qui mets un peu plus de temps que prévu à descendre, Gilles nous attendra une vingtaine de minutes en bas.

Je prends la suite de l'équippement, de -167 à la diaclase de pâque à -327 : tout tient dans un seul kit de 25L (c'est principalement de la 6). Gilles reprends l'équippement pour le kit suivant pendant que le reste de l'équipe mange, puis Liam équipe le P80 (en 8mm, vu la présence d'une vire au milieu).

Je finis en équipant le dernier kit, dans une partie beaucoup plus aquatique (nombreux petits lacs/gourds/coulées actives), jusqu'à atteindre le bout de l'équippement prévu. Un petit bout de corde en rab est bien utile pour descendre le petit ressaut qui fait suite. On s'arrête à -570, juste au dessus d'un petit lac profond d'environ 1.5m (pas la peine d'aller nager pour faire 10m de plus).

Liam (et Gilles?) s'occupent du début du déséquipement. Puis Gilles et Nico ayant froid, ils remontent, pendant qu'avec Liam, on s'alterne pour déséquiper la fin. Je finis de déséquiper le puits d'entrée à 23h45.

 

Retour au camping, et dodo pour les uns, repas supplémentaire pour les autres.

Dimanche matin, on se réveille sous une faible pluie, qui se maintiendra le temps de défaire les kits et de plier les tentes. On règle le camping, et on se sépare. Rapidement, la pluie s'intensifiera : heureusement qu'on n'a pas traîné le matin!

 

dimanche 8 septembre 2024

Samedi 7 Septembre 2024: retour à St pancrasse. Et résolution (partielle?) de l'origine de l'air. Avec Daniel M. Suite à la séance de Daniel solo de la semaine, ou il avait perçu la proximité de la surface au fond du trou du buis. J'y vais voir, et il reste en surface. Déja il y a tellement bossé que...je ne reconnais plus rien! Effectivement au bout si à gauche un passage semble donner dans une petite poche conceétionnée, à droite le conduit étroit descendant canalise tout l'air. Comme je pense que ça correspond au "porche" que l'on connais Daniel si tient et...j'entend très bien sa voie. Il semblerit cependant que le sef vienne d'en bas à gauche, donc que ce n'est pas un bète tube à vent entre les deux trous. Mais qu'il y aurrait bien une suite commune (aval) aux deux cavités. Séparée d'environ 10m. Donc l'on entame la désob. du fond du porche. Qu'on pourrais baptiser: porche de la bouche cousue, tant il faut respirer par le nez pour ne pas étre asphixié par la "terre" puvérulante des blaireaux! L'on à la chance de trouver pas mal de blocs, ce qui nous fait gagner vite de l'espace. la fissure terminale ce met à ventiler grave à la fin. Dans le style courant d'air de volume...Reste à savoir si l'impression que ce sef provient bien d'un passage inférieur, ou que ce n'est qu'une illusion. Il est trop tot pour le dire. Quand le trou ne ventile pas, c'est une véritable étuve. J'ai ressotit pour le barda de désob du fond du buis. Et je suis content que l'on reprenne une désob. plus "classique", avec une évac plus facile. Le ruisseau c'est remis un peu à couler et...ce perd pile poil sous le porche...! Suite prochaine de l'aventure avec des moyens plus percutants. Avis aus amateurs...TPST+TPES:5H30

mardi 3 septembre 2024

Mardi 3 Septembre 2024: St Pancrasse: une question de foi! Si l'on est croyant l'on pourrais prier le saint en question.... Retour avec Daniel M et Daniel C et Laurent R. Ce dernier membre du SCM et du SCA. Donc un interclub. Trou du buis, ou comment porter des sacs lourds en milieu étroit! Excellent souffle malgré la chute des températures. Avec Daniel C et Laurent, une bonne partie de la séance consacré à l'évacuation de la montagne de sacs digne...d'un centre de tri postal...S'il y a quarante quatre ans on m'avait dis, alors que j'étais au PTT, que je remuerai ces ustensiles tant de temps après!!!Daniel M tel la taupe qu'il n'a cessé d'étre, progresse en stoquant sur les cotés. Je prend le relais et avance de 5m dans un conduit plus large que haut. L'on à la chance d'avoir des petites alcoves latérales. Je progresse encore, et dans le creusement en bout de bras, il me semble appecevoir un rehausement du plafond style méandre...Que neni, ça reste étroit, ce vieux-vieux conduit ultra sédimenté. Je vais revoir le fond du "trou du piège", et là je peux affirmer que c'est bien là qu'il faut travailler: 2 trous au sol crachent un excellent souffle. Mais surtout descendent, ce qui est plus logique que le trou du buis. Et sont précédés de volumes respectables...Il me semble qu'à gauche de la faille pignée par Jean Michel le décaissement du sol meuble permettrait de passer sous une lame et aller dans la direction commune à ces deux trous...A essayer. Là pas le problème infernal de stockage et d'évacuation du trou du buis... Avancée quand méme de 7-8m et bonne évacuation. En éliminant certains coudes et en recamlibrant le travail serait bien plus facile. Le temps maussade et tritounet ne nous à pas quitté de la journée. Affaire à suivre. TPST:5H

dimanche 1 septembre 2024

Découverte de l'actif au Chant du Loup

Dimanche 01/09/2024

Perte du Chant du Loup

Participants : Félix, Christophe, Henri, Christelle, Maria, Seb, Denis, Laurent

TPST : 8h

Arrivée de toute l'équipe sous un temps maussade, on ne s'attarde pas à l'extérieur.
Pourtant le ruisseau et la perte ne coulent presque plus, la semaine précédente a été chaude et sèche...

Visite le matin de la partie fossile découverte il y a deux semaines car la plupart des équipiers du jour n'étaient pas présents lors de la première.



Ensuite début des hostilités dans le méandre aval. Nous nous relayons plusieurs fois par équipes de trois ou quatre pour faire avancer le chantier à un bon rythme pendant que les autres se restaurent.
Pas de bruit d'eau perceptible du haut cette fois-ci mais c'est normal vu l'état du ruisseau en surface.

Au bout de deux heures le passage incliné est presque ouvert mais une banquette récalcitrante nécessite un traitement spécial.
Depuis quelques temps nous pouvons jeter des cailloux dans la suite et certains descendent bien bas...
Une chauve souris arrivant du fond nous incite également à croire que ce n'est pas bouché.

Le traitement fonctionne à merveille et nous gagnons quelques mètres qui permettent de voir une tête de puits défendue par un gros becquet, vite éliminé à la massette...

C'est un peu étroit mais ça passe. Seb et Henri équipent pendant qu'une partie des inactifs se caillent sévère. Ensuite c'est le top départ et tout le monde descend en explo.
La roche déchiquetée et passée au Karcher est magnifique

Premier jet, palier et fractio

Deuxième jet


Nous aboutissons directement sur une banquette surplombant un méandre assez haut au fond duquel coule le ruisseau enfin découvert.


La géologie change du tout au tout mais dans le sens contraire de la logique : plutôt que de recouper le socle schisteux, nous arrivons dans des calcaires à chaille, étage bien connu du massif (dévonien moyen pour les intimes) censé se trouver...au dessus de nous et pas en dessous !
Drôle de surprise donc sous les dolomies, un mystère qu'il va bien falloir expliquer par une tectonique puissante...

Dans l'actif, vers -50 environ

D'un côté nous sommes freinés par un rétrécissement au delà duquel on peut voir un bel élargissement et de l'eau tombant dans un gour


Tout en bas l'amont du ruisseau laisse entrevoir quelques éléments prouvant l'origine de l'eau : petits embâcles, brindilles et même petits ossements...

Amont du ruisseau : ça ne passe pas en bas mais au-dessus c'est plus grand

De l'autre côté le ruisseau coule au sol dans un haut méandre.


C'est très enthousiasmant, d'autant qu'il y a un bon courant d'air arrivant du fond et pas la moindre trace de mise en charge en crue.
Cependant plus loin le méandre se resserre et ne nous laissera pas passer aujourd'hui; il faudra élargir mais c'est un chantier facile : méandre de 5m de haut pour 20 à 25 cm de large, aucun déblaiement à prévoir, un virage et un élargissement en vue quelques mètres devant, avec une accentuation de la pente du ruisseau.

La suite va se faire désirer mais tous les ingrédients sont réunis pour être à la tête d'un beau réseau, avec également la perspective de court-circuiter l'énorme chaos de la grande galerie fossile pour en recouper la suite. Hypothèse à affiner en commençant la topo dès les prochaines sorties car ça commence à devenir difficile à suivre entre les différentes orientations et les différentes époques de creusement...

Terminus aval du jour


Durant la remontée des puits, un bruit d'eau de plus en plus fort se fait entendre, nous laissant craindre de se faire arroser par une crue subite...
Il n'en sera rien, il s'agit simplement d'une augmentation de débit depuis l'amont de l'actif qui résonne jusqu'où nous sommes...
En moyennes et hautes eaux l'ambiance sonore risque d'être bien agitée ici...

Nous comprenons qu'un orage a sévi dehors pendant notre périple, nous sortons sous une pluie résiduelle et le tonnerre lointain. Le ruisseau a effectivement un peu grossi...

En conclusion, une nouvelle belle journée de découverte malgré le fait que nous aurions voulu aller plus loin plus vite en suivant l'eau.
Avant de progresser au fond, une séance de calibration de la tête des puits est à prévoir en parallèle de la topo...