Jeudi 11/11/2021
Vieux Lion/Chandelier
Participants : JLuc, Denis, Laurent
TPST : 8h
Après plusieurs week-end plus cools et studieux (Rencontres d'Octobre, vacances, stage perfique à la maison du garde), il est temps de ré-attaquer les fondamentaux : j'ai nommé la bonne grosse désobstruction dans le dur...
Le défi suivant dans la quête de la suite du réseau, les habitués du blog l'auront compris, est de calibrer le boyau du vent pour que tout le monde passe avec son kit vers la première qui nous attend.
Le premier obstacle est un ancien petit siphon à l'entrée du boyau ; une bonne conduite forcée pleine roche sur 4 mètres qui sera l'objectif du jour (un peu présomptueux)
Il fait mauvais dehors; le premier épisode de pluie un peu sérieux de la saison. Dès la descente, on constate la mise en activité de plusieurs arrivées d'eau. L'une d'elles a la bonne idée de réemprunter un passage comblé depuis des millénaires jusqu'à cette année : le puits de la jonction !
Ca passe pas trop mal quand même, mais plus bas nous découvrons l'activité hivernale de la galerie du vieux corbeau : une première puisqu'elle n'était pas accessible en hautes eaux depuis le Chandelier.
C'est un festival d'affluents, une dizaine dont quatre dépassent sans problème le litre par seconde, et deux ressemblent à de petites rivières. C'est beau et assez émouvant de voir le réseau en pleine activité après ces longs mois de calme souterrain.
Aucun des affluents ne se retrouve pourtant en bas, au niveau des voûtes basses qui sont sèches mais où l'on entend aussi un petit actif capturé par un petit méandre sous les remblais (élargi artificiellement dans ce but cet été donc mission accomplie). Bref, tout ce système d'affluents semble bel et bien capturé par le Blau sous-jacent.
Au boyau du Vent les conditions sont excellentes : sèches avec de l'air mais pas trop non plus pour ne pas crever de froid. Deux salves matinales avec la mèche de 1m viennent à bout de la partie la plus étroite, non sans mal car les 3/4 de l'autonomie du perfo ont été grillés.
Heureusement un petit miracle va venir nous sauver la mise : dans la deuxième partie de la conduite, c'est du mondmilch induré qui occupe la moitié du diamètre. Nous creusons de part et d'autre à la piquette et au pied de biche le dernier mètre cinquante.
A 15h30, le passage peut se traverser à quatre pattes. Ca c'est fait...
Nous partons dans la suite pour diagnostiquer le chantier de la double chicane, qui crée chez nous un sentiment que les moins d'1m80 ne peuvent pas connaitre....
Denis tente quand même de forcer la sortie mais opte finalement pour la patience devant l'engagement du passage et la fatigue accumulée du jour. La stratégie pour ce prochain chantier est validée.
Nous éliminons au retour la tête étroite d'un ressaut avec l'autonomie restante.
Vient le temps de remonter vers la surface et nous constatons que tous les actifs font beaucoup plus de bruit qu'à l'aller. On sait ce que ça veut dire : on va se faire rincer copieusement...
Le passage de la jonction ressemble à une séance de karcher courte (7m) et intense : l'eau rentre jusqu'au slip mais il faut protéger le perfo avant tout. Il va falloir réfléchir à comment dévier cette eau...
Deuxième session de douche dans le P15 où l'on peut éviter l'eau presque partout sauf en plein milieu pendant deux ou trois mètres.
Le change sec à la voiture est une aubaine...sauf pour ceux qui n'y ont pas pensé !
Bilan : une séance de reprise très revigorante et efficace, le niveau d'engagement dans le boyau a diminué d'un cran et la suite est apprivoisable.
Regrets au final de n'avoir pas fait suivre l'appareil photo car le réseau réserve toujours des surprises même quand on en attend pas...
9 commentaires:
Super boulot👍 en espérant être des vôtres la prochaine fois.
Dans la dernière verticale juste avant la jonction si de l'eau passe dans les sédiments tout risque de glisser et reboucher le passage ! Prévoir quelques tôles galvas à agencer de manière à former un cylindre, fixées entre elles avec une technique brevetée par l'atelier des acacias ?
J'ai plus de flexibilité dans mon agenda en ce moment...
Mais enfin, pour éviter la rincette , ne payez plus l'eau, C'est très efficace, ils vont vous fermer le compteur... Très contant de vous voir , enfin, attaquer le dur vers l'avenir et l'eau de là, pour ma part je préfère le vin d'ici....
Pour dévier l'eau, je crois que l'atelier de Roubichoux est déjà sur le coup...
Heureusement les sédiments sont pas mal indurés, il ne tombe que quelques graviers à la fois
Ceux qui les ont creusé le savent bien ;-)
No comment....
cinquante cinquième sortie au vestiaire. autant sur les 8 ou 9 dernières sorties je mangeais mon chapeau avec ses blocs fissurés, calcifiés, sans dégagement, autant aujourd'hui cela a été grandiose --> donc malgré mes coffrages de rétentions, je n'ai plus de place....et il faut tout sortir.J'ai ouvert le goulet d'étranglement pour l'air, le rouleau de papier alu que j'utilise pour le bourrage claque au vent...Et ça résonne pas loin.Bref, un coup de main est nécessaire.De toute façon, personnellement, je m'arrête
au premier puits...♪♫♪ .Le trou ne manque pas d'air, mais moi oui.
l ogre du pays de sault donne un peu de fil a retordre!
mais il n a qu à bien se tenir la motivation même humide est bien là.
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