lundi 28 avril 2025

Expédition à Fontcaude (Gruissan)

Samedi 26 avril 2025

participants : Pascal, Vincent, Manu, Camille, Rowland, Damien, Daniel C., Victor.

TPST : ~5h

Lorsqu'il a proposé une visite de la grotte de Fontcaude à Gruissan, Daniel ne s'attendait pas à voir débarquer autant de monde ce samedi matin ! En effet, nous étions 8 participants pour cette expédition qui s'avérait très salissante, avec des passages aquatiques ! L'annonce du repas qui suivrait l'expédition en a peut-être alléché quelques-uns 😋

Pendant que le groupe discute, tout en admirant la vue sur Gruissan et ses étangs, c'est Pascal qui équipe le puits d'entrée.

L'équipement et la descente du puits prennent un certain temps, du fait des fractionnements successifs et du grand nombre de participants.

Arrivés à la base du puits d'entrée, Daniel propose de nous échauffer en faisant une petite baignade en direction de la galerie de la grenouille, sans suite. Sur l'une des parois prend place une plaque commémorative en hommage à Jean-Luc Armengaud, spéléo gruissanais que certains d'entre nous ont connu.

Dès lors que tout le monde était trempé, il était temps de rebrousser chemin et d'entamer la visite du reste de la cavité.
Dans la galerie du petit baigneur se succèdent des passages aquatiques, et des acrobaties au dessus de profonds trous immergés.
Le passage est assez facile pour les premiers arrivés, lorsque l'eau est claire. Mais lorsque l'eau se trouble à la suite des nombreux passages, il devient impossible de repérer les prises sous l'eau ! Il faut tâtonner prudemment pour trouver de bons points d'appuis et ainsi éviter de tomber dans les profonds trous.
Une fois ces passages aquatiques dépassés, on peut enfin admirer de belles concrétions, notamment dans la galerie des merveilles, qui porte assez bien son nom !


Il est toutefois nécessaire de traverser des passages particulièrement boueux et quelques étroitures. 


Peu importe la boue, nous étions de toute façon obligés de repasser par les galeries aquatiques, où nous avons pu faire notre "lessive" et repartir comme des sous neufs !
Certains d'entre nous sont sortis plus propres que lorsqu'ils sont entrés dans la grotte !

Vers 15h45, tout le monde était sorti. Il était temps d'aller manger !
Après une pareille expédition, le "goûter" amélioré était fort appréciable : pâté, saucisse sèche, vin, plateaux de fromages, crumble aux fraises, fraises à la crème, et autres plats réconfortants ! 😋
Ainsi s'achève cette belle journée spéléologique en joyeuse compagnie !

Daniel a filmé l'expédition et a posté la vidéo sur sa chaîne Youtube : https://youtu.be/PkkxTHIM6BI?si=tJZ_3sMhTdObxpPE

samedi 26 avril 2025

Samedi 26 Avril 2025 en milieu de journée: Petite, innatendue et surtout originale. La grotte à 900m au Sud-Ouest du petite village de St Couat du Razès. Comme son nom l'indique...dans le Razès, à l'Ouest de Limoux. Indiqué depuis au moins 1 an par le Maire du village, un ami commun avec Paul Belton, le très sympathique Mr Frédéric Sadori. Qui a la gentilesse de nous y accompagner. Lors d'une première reconnaissance en compagnie de Paul, il s'y était arrét prudemment en haut d'un ressaut exposé. Mes deux collègue m'attendant juste après l'entrée, je fait un équipement technique sur goujons à expansion....dans le plafond en....poudingue!J'avais déja fait dans l'original, mais là c'est pas mal!! En effet ce trou c'est creusé dans les "poudingues de serres" du Lierdien ou du Lutétien, formés il y a 48,6 millions d'années, soit à l'aire dite tertiaire. Qui doit quand méme contenir un peu de calcaire pour avoir été creusé comme ça.... Traversée de 4m dans des argiles et marnes totalement pourris, équipée tout de suite d'une main courante. Et surprise derrière, très beau conduit amenant à une salle de bonnes dimensions formant carrefour: à droite un affluent avec en plafond une étonnante grosse cupule d'érosion. A gauche, un inférieur qui capture les écoulements, et par une traversée au dessus une pente remontante. Ou une petite désob. pourrais donner dans un vide qui devrais étre un amont.Sous la traversée en main courante, un très beau méandre ce présente semblant étre creusé dans un beau marno-calcaire. Avec une belle perspective et une résonnance! Très surprenante cavité, puisqu'à ma connaissance il n'y a quasiment rien de répertorié de tel dans cette partie du département. Je soupçonne que ce devais étre l'ancienne sortie des eaux de la résurgence actuelle située 50m plus bas. Une prochaine fois il sera prudent d'aller voir le méandre (R5) avec un détecteur de CO, car le plateau au dessus ultra colmaté est favorable à la présence de gazs. Et lever une topo (pour l'instant 30m de développement) qui pourras enrichir le patrimoine de ce sympathique village. TPST:1H. D'autant que Frédéric, enfant du pays, est très callé et passionné en Histoire. Et le trou s'ouvre sur un de ces terrains...Il nous montre un alignement de pseudo-dolines en amont qui pourraient correspondre à la suite du réseau. Affaire à suivre un jour de meilleure amplitudes thermiques.C'est la grotte de la Piche.

vendredi 25 avril 2025

BALME du CARAT

Jeudi 26 Avril 2025

participants : Daniel M., Daniel C.

TPST : 2h ; Balme du Carat 


Daniel M me propose d'aller mesurer le CO2 à la Balme du Carat.

Découverte de cette grotte sympathique, descente d'un ressaut à l'échelle, mais possibilité de le descendre en opposition.

Nous nous arrêtons en haut de plusieurs puits qui je pense correspondent tous à une galerie inférieure et équipé d'un spit ancien sur l'un d'eux.

Le taux maximum relevé de CO2 n'est que de 0.22

La vidéo ci-dessous:



mardi 22 avril 2025

Grotte de Sakanie, traversée Cascades/Gamates

Lundi 21 avril 2025

Participants : Gégé (SSAPO), Vincent, Pascal, Gilles

TPST : 4h30 / Grotte de Sakanie, traversée Cascades/Gamates (Ariège)

Après une nuit passée à Foix, Pascal et moi rejoignons Vincent et Gégé pour le café à Tarascon-sur-Ariège, avant d'arpenter la montagne pour nous rendre à l'une des entrées hautes de ce gruyère. Le terrain est pentu, il faut passer à travers un filet pare-pierres et on termine par une escalade en fixe pour atteindre l'entrée du jour.


Outre le fait que ce soit la plus belle partie de Sakanie, l'intérêt de la journée est de m'initier aux techniques rappelables. Gégé m'explique rapidement le principe et je passe devant, suivi par Pascal, Vincent et Gégé qui tire les rappels.

Nous profitons d'une rare verticale plein pot pour travailler le décrochage grande longe. Gégé fait la victime pour moi puis pour Pascal, et après le repas je décroche Vincent.
Gégé ne résiste pas à la tentation de me montrer le Croll à Croll. Je croyais que c'était une méthode de bourrin, mais finalement ça a très bien marché malgré un écart de poids en ma défaveur. 

Croll à Croll

Après le repas nous partons pour la deuxième série de puits, il faut dorénavant équiper les mains courantes en rappelables. Rien de bien compliqué une fois expliqué.
L'eau parcourt les puits, c'est très joli. Sa présence n'a rien de naturel, c'est la conduite forcée EDF qui fuit...

Dernière tirée

Nous arpentons le Métro et entamons la pénible sortie par Gamates.

Le Métro

L'après-midi se termine chez Gégé autour d'une bière.

Une journée de formation au top, merci Gégé ! 😎 

Rivière du Gouffre Raymonde (Coume Ouarnède)

Dimanche 20 avril 2025

Participants : Andréa, Paul, Stéphane, Christelle (SSAPO), Pascal, Gilles

TPST : 7h / Gouffre Raymonde (Coume Ouarnède, Haute-Garonne)

J'avais envie de faire un tour sur la Coume, mais avec les précipitations des derniers jours, je me rabats sur le haut du réseau qui reste sec. La rivière du Raymonde me tentait depuis un moment, c'était l'occasion.

Rendez-vous à 9h30 au parking de la fontaine de l'Ours, pris d'assaut par les parapentistes, les randonneurs, les trailers...

Après une marche d'approche au soleil, nous trouvons rapidement le gouffre, le GPS aide bien ! (et malgré ça nous n'avons pas pris le chemin direct que nous emprunterons au retour, c'est toujours comme ça).


Peu avant 11h, Andréa attaque l'équipement du P29 de l'entrée. Au pied de l'éboulis, nous mettons quelques minutes à trouver le passage sous les blocs qui conduit à un tunnel débouchant dans la diaclase où Andréa continue l'équipement d'une longue main courante, suivi d'un P10. 

Paul équipe le second P10 et je le relaie pour équiper le P35 donnant accès à la rivière.

La rivière est très jolie sur son fond de calcite jaune. De nombreuses cordes en fixe permettent d'éviter de se mouiller en passant souvent en hauteur, l'eau ne dépasse jamais le genou. 



À 14h30 notre objectif est atteint, nous sommes au P14 qui jonctionne avec le réseau Pourri et le gouffre Duplessis.

Le P14

Il reste une C18 mètres en 6 mm, je motive Paul pour équiper jusqu'à la tête du puits Deltheil, un P133 dans lequel la rivière continue son chemin et dont nous apercevons d'ici les éléments métalliques qui devaient servir de plate-forme pour le treuil.

Pendant que Paul s'amuse sous les embruns et le bruit assourdissant de l'eau dévalant le P14, Andréa, Pascal et moi nous réfugions dans le réseau Pourri pour manger au sec et dans un calme relatif. Stéphane et Christelle sont déjà remontés, cette dernière ayant froid aux pieds.

Lorsque je reviens vers Paul, il a descendu le R4 précédent le P133, le monstre se rapproche...

Andréa qui regarde l'eau se jeter dans 133 mètres de vide

La C18 permet de terminer la main courante jusqu'à la tête de puits au centimètre près, et ma dernière plaquette y passe aussi, on peut dire qu'on a optimisé.

La fin de la main courante

On jette tour à tour un œil dans le vide. C'est immense, bruyant, humide, insondable, l'ambiance est au rendez-vous !! On se réserve la descente de ce puits au moment de l'étiage à la fin de l'été ou au début de l'automne, ce sera moins arrosé, d'autant plus que le P57 qui suit est décrit comme copieusement arrosé en toutes saisons.

De belles vasques


La remontée se passe sans encombres, nous tirons un rappel pour sécuriser une désescalade scabreuse. Paul en bavera un peu dans le P35 que je n'avais pas fractionné lorsque nous décidons de remonter à deux sur la corde pour gagner du temps. À essayer pour la prochaine fois : virer le pantin pour celui du haut !

Andréa déséquipe l'intégralité de la cavité et toute l'équipe est dehors vers 18h. Christelle et Stéphane nous attendent depuis une heure.

Le P29 de l'entrée

Retour à la voiture, dékitage, vers 19h nous nous séparons, direction Foix pour Pascal et moi en prévision d'une sortie le lendemain.

lundi 21 avril 2025

Samedi 19 Avril 2025: CDL relevés topo, suite. Dans la suite de notre stratégie (très bonne) de relever presque aussitot après la première...Du 5/04. A trois, le nombre idéal, puisque je retrouve Félix et Clément au parking à 9H30, Laurent ayant été retenu par des obligations familiales. L'ancétre, qui en ai à sa 26ème sortie et 2 des plus actifs de la nouvelle génération.... En y allant cool arrive à l'ancien terminus en 1H40. Après un casse croute sur le pouce, il est décidé que j'irais devant améliorer l'équipement pendant que Félix aux notes et Clément au disto continuerons depuis le dernier point de Laurent. Equipé d'une étonnante petite perfo de Félix (qui n'a pas son pareil pour dénicher du matos), je reéquipe correctement la montée au bout de la faille-miroir, et la descente après la grande salle. S'il avait fallu le faire à l'ancienne dans ce cailloux ultra dur, ça n'aurait pas été la méme... Ceci dis je signale quand méme une peau de chagrin en stock opérationnels d'amarrages (inox)pour l'équipement de ce réseau majeur. En tout cas à ma disposition.Je rejoins ensuite les 2 autres. Félix aussi soigneux en topo quand techniques de progression fait du bon boulot. Je choisis les point et ça vas assez vite. Je crois un peu plus de 30 visées de cheminement principal, et pas mal d'annexes. Surprise du jour: la voute mouillante à baissé de 30cms, et Clément vas voir derrière sur quelques métres. Depuis le point haut de la grande salle, je repère une traversée (en artif) qui donnerais sur une lucarne à voir. La suite du fossile?Cette partie terminale est un vrai régal esthétique et de progression. Il n'en ai pas de méme au retour après la "lucarne Alary", ou il aurait encore du travail d'amélioration...D'autant qu'après étre allé revoir l'escalade à faire la plus en aval, il n'y a plus de doute qu'un réseau supérieur existe. Depuis le bas du tobbogan à grimper....une énorme résonnance fait échos à mes cris!! Avis aux amateurs: il faut s'assurer, mais l'escalade est facile. De l'aspiration est sensible au retour, mais surtout l'eau troublée de la cascade, nous signale le passage de l'orage qui était prévu. Le suite au prochain numéro, dans ce feuilleton misségrois...TPST:8H40. Vivement le report de surface!

jeudi 17 avril 2025

Mercredi le 16/04/2025

participants : Rowland et ses filles Sarah et Susan, Léonie

Trassanel cette fois sans guide

Nous nous trouvons vers 10 h sur le parking, afin de chercher la clé, que Rowland a organisé. J'étais déjà deux fois dans cette grotte emblématique, mais en suivant un guide c'est d'autre chose. On ne fait pas attention au virages du chemin, mais aux concrétions et ossements. Cet fois il faut trouver le cheminement par nous même. Sarah et Susan sont précieuse en crapahutant dans tous les recoins et cul de sac avec l'aise. Je fais cette fois plus attention au moins spectaculaire, les cristaux et petits concrétions. 




Les filles grimpent avec bravoure. Nous retrouvons tous les ossements (cranes de renn et d'ours) et places de repos des ours de caverne selon mon souvenir. Mais malgré 4 heures passés dans la caverne et recherche dans tous les recoins possibles, le chandelier nous échappe. 




Sortie vers 14 h, Piquenique sur place au soleil, qui vient de sortir. Nous avons envisagé de chercher éventuellement une autre petite grotte, mais l'appli de les retrouver ne fonctionne pas bien sur le portable de Rowland, donc nous laissons tomber pour faire un petit tour à Lastours sur le chemin de retour.

mardi 15 avril 2025

CLASSIQUE AU CHANT DU LOUP

Lundi 14 Avril 2025

participants : Rowland, Susan, Sarah, Daniel C

TPST : 7h ; Visite Classique / Réseau du Chant de Loup


Rowland me propose la visite du Chant de Loup avec ses filles.

L'occasion de voir ce réseau dont j'entends parler sur le blog et qui fait rêver par ses futures possibilités d'explorations.

J'avais peut-être un peu trop rêvé sur les commentaires du blog et je m'attendais à quelques étroitures, mais aussi aux grands volumes. Un sacré travail effectué par les équipes qui se sont succédées pour passer et de l'engagement à envisager pour continuer. Hâte de voir la suite sur le Blog...

Quelques belles concrétions inattendues dans ce massif, de l'eau, de la boue et des positions pas très souvent confortable, mais nous allons jusqu'au premier siphon sans passer celui-ci.

Les filles de Rowland sont souvent devant nous et passent tous les passages étroits avec facilité.

Rowland et ces filles à la sortie


 J'ai fait la vidéo autant que j'ai pu, la boue et l'eau rentrent dans mon sac spéléo, j'aurais dû prendre un bidon étanche. De la boue sur l'objectif, les gants sales et difficile à enlever car bien mouillés et glissant, rien de propre et de sec m'oblige à ranger le matériel.




vendredi 11 avril 2025

RETOUR A LA GROTTE DES MILLE FEUILLES

Jeudi 10 Avril 2025

participants : Daniel M, Daniel C.

TPST : 3h ; verification matériel en place Grotte des mille Feuilles

Le chantier de désobstruction a été abandonné depuis au moins 2 ans et le matériel est resté en place.

L'opération du jour est de tester le système de ventilation en place pour évacuer le CO2.

Nous y étions venus avec Christophe Bès et Jean Michel Escande, mais le groupe électrogène avait refusé de fonctionner.

Cette fois le groupe électrogène démarre et après recherche des branchements multiples par Daniel M tout redémarre.

Je descends dans la galerie et mesure le CO2 qui n'est pas si élevé que ça, sauf presque au fond du réseau actuel qui n'était pas ventilé car le gros ventilateur demande un autre groupe électrogène pour fonctionner.

Je me suis arrêté sur un niveau de CO2 à 1.45, mais ça avait tendance à monter, je suis donc ressorti.

Nous avons occupé le reste de la journée à prospecter au-dessus du Bournasset.




jeudi 10 avril 2025

Second chantier de désob dans la mystérieuse grotte de l'Alaric

Dimanche 6 avril 2025

participants : Daniel C., Victor

TPST : 5h

Ce dimanche 6 avril a eu lieu le second chantier de désobstruction dans la mystérieuse grotte de l'Alaric, cette fois-ci en compagnie de Daniel C.

Grâce à son Dacia Duster, il a été possible de nous garer en surplomb de la combe en passant par l'Alaric, ce qui nous a épargné une dure randonnée. Une fois arrivés sur le plateau des Payroles, il a fallu tant bien que mal se frayer un passage dans la végétation afin de redescendre toute la combe jusqu'à la grotte.

Une fois arrivés, je me rends compte que les pluies ont totalement lessivé l'entrée de la cavité, qui était recouverte de déblais depuis le premier chantier de désob. L'intérieur de la grotte était encore humide, ce qui nous a facilité la tâche pour creuser.

Nous commençons par attaquer l'étroiture qui entravait le passage pour aller dans la première salle. Daniel parvient à casser la grosse pierre à coups de masse, le passage devient alors suffisamment large pour glisser la gamate de 20L.
Une fois cette première étroiture élargie, on peut commencer la désob de la seconde étroiture, qui était censée nous mener dans la suite de la cavité. (nous nous étions arrêtés devant cette étroiture la dernière fois)
Après plusieurs heures éprouvantes, nous parvenons à dégager la terre qui bouchait le passage. On aperçoit la suite de la cavité, qui nous semblait d'abord prometteuse.

 Mais finalement, au fur et à mesure de notre avancée, nous nous rendons compte que ce qui se cachait derrière cette étroiture est bien plus petit que ce que nous imaginions. 
On se retrouve d'abord dans une petite poche, où on ne peut même pas se tenir accroupi. Puis, après avoir déblayé cette poche, on parvient à une seconde "salle" de taille réduite.
Sur la gauche, un petit boyau comblé de terre permettrait de rejoindre une seconde entrée de la cavité, dont l'orifice est visible depuis l'extérieur.
En face, on peut voir une faille ascendante très étroite, probablement en direction d'un lapiaz situé en amont. C'est sûrement ici que les ados qui avaient découvert la grotte s'étaient arrêtés, à la fin des années 1960.
Au plafond, on voit également s'élever une faille étroite.
Ainsi s'achève l'exploration de cette petite cavité de l'Alaric.

Si vous souhaitez la visiter, elle se situe dans le ruisseau des Rasimières, à la confluence avec le ruisseau de Durand. Elle se trouve plus précisément au niveau du point d'altitude 236m sur la carte IGN.

samedi 5 avril 2025

Une explo comme on en fait plus...

Samedi 05/04/2025

Réseau du Chant du Loup

Participants : Denis, Pascal, Henri, Jean-Michel E, Jean-Michel L, Guillaume T, Christelle, Alex, Alexian, Laurent

TPST : 6h30

Le temps était venu de se faire plaisir en explo après plusieurs semaines consacrées aux relevés et travaux autour du multitraçage, dont les résultats n'ont fait que décupler l'intérêt de la cavité.

Une équipe fournie et de tous âges a répondu présent. Pour certains c'est le baptême, pour d'autres une occasion rare de faire de la première.

Nous arrivons à l'ancien terminus sans encombres; certains purgent 2-3 gros blocs au milieu du passage, d'autres équipent la suite avec des marches.
Ensuite c'est parti pour l'explo collective, avec les femmes et les (grands) enfants d'abord.


 La galerie se poursuit avec des dimensions très confortables


 On retrouve la morphologie avec des gours pleins au sol et une pente constante


Soudain, après un virage, une superbe ligne droite d'une cinquantaine de mètres apparait. Elle est calée sur une faille fossilisée par un filon de calcite hydrothermale minéralisée puis corrodée.
Du plus bel effet...


 
Dans la ligne droite...

On commence à apprécier le développement lorsque la galerie bute sur un chaos de blocs. Mais au-dessus le vide se devine...
Après une petite escalade assurée, nous prenons pied dans un volume supérieur conséquent.

Arrivée dans des volumes supérieurs

Ici, le miroir de faille que nous suivions depuis un moment prend des proportions exceptionnelles : on peut suivre des stries horizontales de décrochement, comme en montagne aux emplacements d'anciens glaciers...

Miroir de faille décrochante. La taille du 3è spéléo à gauche et sous les deux autres donne l'échelle


La galerie s'élargit puis se met à redescendre; il faut à nouveau équiper.
Nous arrivons dans une salle où il  faut chercher un peu pour trouver la suite. 

Galerie supérieure vue du bas

Le sol calcité parsemé de gours nous sert de guide, et la galerie inférieure est retrouvée. Après une dizaine de mètres, une voûte mouillante barre la route, mais ça semble bien continuer derrière.
Les 2 jeunes sont surmotivés par la première et sont chauds bouillants pour passer immédiatement à la flotte.
Après une courte discussion, et vu l'heure, on décide de manger au sec avant d'envisager la suite.

Il ne faut pas longtemps pour revenir contempler la bassine qui nous appelle.
Alex se lance en premier, suivi par toute l'équipe sauf 2 qui resteront au sec :


Derrière, ça repart de plus belle jusqu'à un court chaos de blocs qui est assez vite franchi.
Une nouvelle tirée assez longue s'ensuit, puis la pente s'amenuise et nous finissons par tomber sur une zone semi-inondée.

Quelques galets ou perles aquatiques


Un niveau de débordement est bien visible en paroi et l'eau est actuellement une trentaine de cm en dessous. Il y a un laminoir à creuser 3m au-dessus, et sans doute un passage dans l'eau, mais on ne les franchira pas aujourd'hui.
De plus il vaut mieux attendre que l'eau baisse au printemps et que le courant d'air augmente pour revenir.
Cette explo dans une ambiance inoubliable s'arrête après avoir parcouru environ 500m de nouvelles galeries et fait une sacrée avancée linéaire sur le report de surface. St Andrieu ne doit plus être très loin mais il faudra attendre la topo pour savoir exactement.
D'ici-là, les accès repérés vers des zones supérieures vont être investigués dans le courant du printemps.

Les jeunes, qui travaillent loin de l'Aude, se seront créés de beaux souvenirs aujourd'hui. Je leur avais vendu du rêve et de l'aventure, ils n'auront pas été  déçus...

 


Le réseau n'en finit pas de nous surprendre et prend le large en pôle position dans le classement des cavités du massif. L'engagement et l'éloignement augmentent également, tout du moins dans cette branche...