Localisation : 45.1193°N, 5.5449°E, alt. 1135m, Méaudre
Participants SCA : Jean-Michel L, Vincent
TPST : 5h30
Felix et Pascal sont revenus du Berger et pendant qu’ils dorment et récupèrent, nous allons à l’Antre de Vénus. C’est une cavité très concrétionnée non loin du campement, que Vincent avait visité l’an passé et dont il me faisait l’éloge. C’est donc avec l’idée de « faire de la photo » que nous y allons, en prenant des vêtements chauds en plus de la combi.
Nous nous garons sur la D106 (route de Méaudre à Villars), au point côté 1177m sur la carte IGN. Et prenons la piste de la Croix de Servagnet. De là, nous descendons sur le sentier qui mène à la ferme des Girauds). La cavité est dans la descente, l’entrée bien visible et non loin du sentier.
Nous ouvrons la trappe et un courant d’air glacial sort du trou. Nous nous rendons compte un peu tard qu’il faut une C35 pour équiper le P14 à l’entrée. Or, nous n’avons qu’une C20. Je vais voir si ça peut passer. Bon, en économisant la corde au maximum pour les nœuds (merci la dyneema) nous descendons le puits. C’est juste, mais ça passe !
En bas du puits, nous laissons l’équipement car la suite est horizontale.
Effectivement, la cavité est intéressante, la galerie est de belles proportions et de nombreux spéléothèmes attirent notre attention.
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La galerie principale |
Il est intéressant de noter une alternance très régulière de strates, particulièrement visible dans un puits borgne adjacent à la galerie. Le calcaire est entrecoupé de strates plus sombres faites d’une roche très fissurée et friable.
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Puits borgne. Alternance de strates très régulière. |
Plus loin, une véritable cascade de Mondmilch débouche sur la galerie. C’est très joli et surprenant aussi, on voit plutôt le Mondmilch au sol d’habitude.
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Vincent devant la curieuse cascade de mondmilch |
Bien entendu, les concrétions habituelles sont présentes en abondance. On y a vu entre autres de jolies fistuleuses, et même un spéléo de calcite sur sa corde !
Au final, malgré le pull et la doudoune sous la combi, nous finissons par avoir froid et remontons vers la chaleur (très relative) de l’extérieur. Comme quoi, lâcher deux spéléos aimant photographier dans ce genre de cavité, c’est un peu comme laisser un enfant dans un magasin de bonbons !
Jolie !
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