mardi 22 juillet 2025

Lundi 21 Juillet 2025: Quatrième excellente séance au trou du Moulinde Bouisse. Et ces modestes -25M. En tout, si je ne me trompe pas, 6 salves de pailles par Jean Michel Escande. Que je rejoins après 9H30 ainsi que Stoche Bès et Jean Noel Dubois. Donc un inter-club à majorité SCM. Calibrage de confort et 2 salves au fond ou j'ai localisé l'arrivée du souffle (qui vas augmanter avec l'arrivée de la chaleur) sous une alcove déja connue et dans le sol. LA Grosse question sans réponse pour l'instant: est ce ça le terminus de Daniel M (absent à ce jour) dans les années 90?En tout cas ça ressemble fort à sa description. Arrivée en haut d'une petite verticale, qui a l'époque calanisait les écoulements. Un empilement menaçant semble avoir résisté à la dernière salve...donc pour le prochain coup tous les espoirs sont permis... Au paravent étayage au pieds droit d'un passage descendant plus en amont. L'on a la grande chance d'avoir ici de multiples poches de stokage. Par contre le prochain coup nécessitera 4 participants pour l'évacuation. ça commence à sentir bon, méme si a mon gout l'accès au fond demandera encore a mon gout bon nombre de calibrages. Pour nos os de Dinosaures, et surtout le transport de kits. Très sympathique discution avec l'habitant cultivant son (beau) jardin juste avant le trou, et le gendre d'Yves Bermudès ami éleveur de Missègre et découvreur de l'Aven du méme nom. Le monde des hautes Corbières est vraiment petit.Il est très curieux sur nos activités...et l'on vas peut étre un de ces jours le voir avec nous! A la fin sympathique discution aussi avec une dame installée depuis peu. Une Belle journée. TPST:6H.

Gouffre Blagnac, 110 m plein pot ! (Coume Ouarnède)

Vendredi 20 juin 2025

Participants : Mathieu, Paul (SSAPO), Vincent, Gilles

TPST : 7h / Gouffre Blagnac (Coume Ouarnède)

Félix et moi avions commandé 100 mètres de 6 mm chacun, qui a été livrée en un seul morceau de 200 mètres. Quoi de mieux pour l'étrenner qu'un grand puits dont je n'avais pas la profondeur exacte ? 

200 mètres de cordes... Environ 4,6 kg !

C'est donc sur la Coume Ouarnède que je jette mon dévolu et le Gouffre Blagnac, découvert en 1992. Me suivent dans l'aventure Mathieu, Paul et Vincent.

Une fiche d'équipement demande prendre une C190 pour le P134 et une autre une C170. Vu le poids dérisoire de la 6 mm, j'en prends 185 mètres, ça me semble bien suffisant vu la coupe.
Toutes les autres sont en 8 mm, on est suffisamment nombreux pour porter.


Nous nous retrouvons vendredi matin sur le parking de la fontaine de l'Ours. Je me suis occupé des kits la veille. La marche d'approche est rapide, mais nous sommes bien chargés entre les cordes, les affaires persos et la lourde glacière remplie de bières et autre bouteille de vin jusqu'à l'entrée du trou, histoire d'optimiser la réfrigération pour le soir !


La discrète entrée nous prend quelques minutes à trouver, mais à 4 on ratisse vite la zone.


Mathieu se lance dans l'équipement du P32 puis je m'aperçois qu'un kit a été oublié... Paul et Vincent se tape un aller-retour rapide au parking, heureusement qu'on n'était pas sur une entrée haute de la Coume ! Le kit attendait gentiment son propriétaire au cul de la voiture... Ils nous rejoignent alors que nous arrivons en bas du P32, de vrais traileurs.

Je relaie Mathieu pour équiper le P4 puis le P33 qui me donnera bien du fil à retordre pour le rendre confortable ! 
Paul s'occupe ensuite du P32 ; la tête de puits est épique et implique une d'installer une dév très rapidement sur un AN d'où elle peut facilement sauter, un spit aurait bien été nécessaire ; pas de doute on est à la Coume ! Ce puits s'enchaîne avec le P25 qui nous dépose dans une petite salle confortable.

Bon ben... à moi de jouer, le P134 est tout proche !

Deux spits, une main courante confortable de 5 ou 6 mètres qui donne sur une petite ouverture au sol insignifiante, surplombée par deux spits dont l'un est en plafond, ça tombe bien j'ai une plaquette coudée sous la main !

J'installe la corde dans le descendeur avec deux tours sur la poulie du bas, moi qui en fait toujours un seul... Peut-être parce que je m'apprête à partir pour 100 mètres en fil d'araignée alors que je déteste cette sensation et que la corde neuve file beaucoup ?? 
Je m'assois dans le vide et commence la descente... au bout de deux mètres j'aperçois le vide infini sous mes pieds. La descente est laborieuse, la corde ne file pas, les brins finissent par se chevaucher et je ne descends plus ! Je mets la poignée en mode conversion, et installe la corde avec un seul tour de poulie. Mais qu'est-ce que je fous là ?? L'idée de remonter me traverse l'esprit, je sens que la descente va être interminable. Mais non, pas maintenant, je l'ai voulu !

Je descends lentement à la demi-clé, frôle la paroi et y aperçois un spit. J'installe une dév en me disant que c'est peut-être pour choper un frac plus bas. Mais que nenni, la descente s'effectue sans fractionnement, le fond reste longtemps insondable. Impressionnant ! Je m'arrête tous les 20 mètres pour balancer un peu de corde dans le vide car elle sort assez mal du kit. 

Finalement je commence à deviner le palier, ouf !!! Il est confortable et deux spits permettent de démarrer le second jet. Il faut crier très fort "libre" pour se faire entendre, d'autant plus que ça fait facilement un quart d'heure que je suis parti. 

Paul, Mathieu puis Vincent se lance. Vincent arrivera en bas fatigué car lui aussi aura eu des problèmes avec les deux tours de poulie.

Nous visitons le petit actif du fond et nous organisons pour la montée. Nous convenons de crier "départ" lorsque nous serons au milieu de la grande tirée de façon à ce que le suivant ne reste pas pendu dix minutes au frac intermédiaire. 

Si la 6 mm n'est pas très agréable à descendre, en revanche c'est un vrai plaisir à remonter. En un pompage et demi, l'élasticité de la grande tirée est avalée. Nous nous arrivons tous en haut étonnamment frais. Mathieu remonte en dernier, il a le pris le soin de stocker le kit sur le palier intermédiaire, ainsi aidés de la Micro Traxion nous tirons la corde puis le haut, en cinq minutes le puits est déséquipé. 
Paul déséquipe le reste de la cavité. 
À 17h30, tout le monde est dehors. La glacière nous attend, tout est bien frais.

Nous dékitons sur le parking, je mesure la longueur de la grande tirée : 110 mètres ! La suite c'est apéro et repas bien mérités.

jeudi 17 juillet 2025

Point d'étape topographique et perspectives


Après la dernière explo/topo au CDL, voici un petit bilan intermédiaire de ce que nous révèlent les données :

La cavité atteint 2100 m topographiés pour environ 2400m de développement provisoire.
L'extension linéaire dépasse à présent les 700m, ce qui est hors normes sur ce massif très difficilement pénétrable, où l'échec était jusqu'à présent la règle malgré un potentiel extraordinaire.
La cavité continue de se rapprocher de la vallée de St Andrieu, et la confluence avec cette perte emblématique du massif ne fait désormais plus guère de doutes, les 3/4 du chemin ayant été faits. Il ne reste donc que 260m à faire pour arriver à l'aplomb de la perte (débit moyen 10 l/sec) et 330m pour arriver sous l'aven de St Andrieu (perte semi-fossile de la vallée). Cette confluence devrait décupler le creusement vers l'aval de la rivière souterraine.

Résultat en image :

 

Pour rappel du contexte hydrogéologique de St Andrieu, voir la deuxième partie de ce post de 2020, publié après une opération de traçage en pleine épidémie; le rêve était déjà présent, mais il manquait l'accès : 
https://speleoclubdelaude.blogspot.com/2020/03/speed-un-peu-doptimisme-en-ces-temps.html 

Au niveau de la coupe, l'évolution des rendus 3D du CDL matérialise bien l'avancée effectuée depuis le début de l'année :

Janvier 


Mars

Juillet

En dézoomant à l'échelle du massif, la logique de parcours de la rivière souterraine, capturant chaque vallée qu'elle croise entre le réseau du Chant du Loup, son origine, et les sources d'Alet, sa finalité, apparait clairement.

Il reste du chemin à faire...  


La combinaison des résultats des différents traçages réalisés, de la découverte d'un accès aux premiers collecteurs amont, et de la présence d'un courant d'air profond, permet de franchir une nouvelle étape du rêve vers la réalité...

lundi 14 juillet 2025

La respiration du monstre s'est éveillée

Lundi 14/07/25

Réseau du Chant du Loup 

Participants : Rowland, Henri, Flo, Laurent

TPST : 7h

Après quelques semaines de patience, nous retentons une pointe au fond du réseau pour voir l'évolution du niveau d'eau (on s'était arrêtés en explo sur une courte voûte mouillante).
Deux objectifs secondaires en cas d'échec : la suite de la topo et le début des escalades dans la zone d'où provient le courant d'air.

Le courant d'air, justement, soufflant en été à l'entrée, est peu important dans la première partie par rapport aux semaines précédentes.
Cependant, une fois franchie la zone des fameuses cheminées en allant vers le fond, il nous semble bien sentir un vent contraire dans des galeries de plusieurs mètres de haut...

On pense tout d'abord à de la convection, mais dans les endroits plus serrés, le doute fait place à une certitude : le réseau du fond s'est mis à aspirer !

Nous arrivons à la voûte mouillante terminale : plus une goutte d'eau !
On franchit facilement l'obstacle sec puis une remontée tapissée de sable sans aucune prise.
Nous voici à nouveau en première...
La sortie du siphon temporaire se fait dans une belle conduite forcée à taille humaine, qui file.
Je n'ai pas la gopro, seulement un vieil appareil sans flash dont la batterie rend l'âme presque tout de suite...donc photo pourrie pour le souvenir...

Conduite forcée en explo après le siphon temporaire à sec

Après plusieurs dizaines de mètres, une descente sableuse nous amène devant une nouvelle vasque où il faudrait se mouiller pour passer. Un puissant courant d'air s'engouffre au dessus de l'eau...

Cette fois c'est du encore plus lourd que d'habitude; cette nouvelle voûte mouillante, en se désamorçant,  vient de révéler la présence du monstre qui se cache derrière.
En effet, l'aspiration signifie qu'il existe une entrée plus basse bien ventilée, or la géographie du plateau n'autorise rien de tel avant très loin en aval, dans le secteur de Missègre; ou alors il existe un trou souffleur inconnu au fond de la vallée de St Andrieu, passé jusqu'ici sous les radars.
Dans les deux cas, cette nouvelle amène un gros lot de promesses !

Le terminus du jour : la vasque au sol ne fait que quelques dizaines de litres et ça file derrière

Après une brève discussion, la sagesse nous incite à ne pas franchir la vasque aujourd'hui et à valider en topo toute la zone terminale. L'eau devrait bientôt disparaitre seule...
Pendant ce temps, Flo et Rowland iront commencer les escalades repérées sur le parcours.

Nous rentrons dans le carnet une quarantaine de visées, qui devraient ajouter au moins 300 m à la cavité. Je ferai un point d'étape sur la topo et le report de surface dans un autre post après dépouillement.

Sur le chemin du retour, Flo effectue une première escalade qui donne sur une étroiture, mais une seconde cheminée coalescente permettrait de monter plus haut, à la recherche de l'origine des courants d'air de l'entrée et du fond. A suivre donc également de ce côté-là, même si la priorité pour cet été devient clairement la suite principale au terminus.

Retour en surface dans la bonne humeur, avec un sentiment d'éloignement croissant qui n'en est peut-être qu'à ses débuts... 

 

mercredi 9 juillet 2025

Aven Autran -618 m

Du 3 au 6 juillet 2025

Participants : Flo (SSAPO), Félix, Pascal, Gilles

TPST : 5h + 17h30 / Aven Autran, plateau d'Albion (Vaucluse)

Suite à nos nombreux stages Félix et moi sur le plateau d'Albion, nous ne connaissions l'aven Autran que jusqu'au bas du P103 pour Félix, et au siphon blanc pour moi. Nous avions donc depuis un long moment le projet d'aller à la rivière à -618 mètres, il ne restait plus qu'à monter une équipe !


Jeudi 3 juillet - Installation
Flo me rejoint chez moi vers 14h et nous prenons la direction du camping municipal de Saint-Christol d'Albion où nous nous installons vers 18h30.
La température est agréable, il fait 25 degrés, loin des 40 degrés affichés sur l'autoroute vers Nîmes !
Le camping est désert, nous sommes les seuls "clients". 
Félix arrivera vers 23h après avoir patienté après la réparation de sa voiture, puis Pascal vers minuit.


Vendredi 4 juillet - Équipement des puits d'entrée (TPST 5h)
Nous finalisons les kits, répartissons une douzaine de litres d'eau sur les sommets des kits, l'idée étant de descendre complètement à vide le lendemain.
Grâce aux talents de pilote de Pascal, nous n'aurons qu'une très courte marche d'approche pour transporter les 7 kits à l'entrée du trou et nos affaires de spéléo.


Vers 11h nous entrons dans le trou, l'équipement se passe dans encombres, nous prévoyons quelque chose de très confortable car demain il faudra ressortir les 7 kits !
Vers 14h30 nous sommes à l'entrée du méandre rouge, on y laisse les 4 kits pour équiper le fond et remontons à vide.

Champ de lavande sur le retour

En sortant du trou nous allons saluer Marie et Harry à l'ASPA, Harry nous donne quelques indications sur le trou.
Félix nous cuisine ensuite ses fameuses pâtes au pesto, puis dodo.

Samedi 5 juillet - Le fond (TPST 17h30)
Debout à 6h, petit déjeuner, dix minutes de voiture, marche d'approche à vide puisque nous avions tout laissé à l'entrée, et à 7h45 nous voilà dans le trou.

Nous arrivons rapidement à la base des puits d'entrée, je récupère le premier kit d'équipement et passe devant. Nous passons le pénible méandre rouge (40 mètres seulement pourtant) et débouchons dans des galeries plus spacieuses avec de jolis gours. 


Enfin arrive le tant redouté méandre des Égyptiens. 750 mètres de long, 100 mètres de dénivelé, c'est au retour qu'on va le maudire. Il commence gentil, avec un P11 à équiper.
Je tasse à mort mon mini-kit dans le kit d'équipement pour n'en avoir qu'un seul à trainer, et c'est parti ! 
Le méandre est très joli, parcouru par un petit actif.
Arrivé au deux tiers de celui-ci je me rappelle que le mini-kit et dans le kit, et vu que je traîne celui-ci dans la flotte depuis une demi-heure, ma cagoule et mon mérinos n'ont certainement plus d'utilité aujourd'hui. 
Subitement, une tête de mort est dessinée sur la paroi apparaît, c'est le signe qu'il faut ralentir car c'est à cet endroit que le petit actif se jette dans le P103. Une petite escalade permet permet d'équiper l'accès à la tête de puits qui est bien décalée de la goulotte. 
Le puits est de toute beauté, Flo nous gratifie de bien belles photos !


Après environ 60 mètres de descente, il faut penduler au-dessus de l'actif pour équiper la suite.


Lorsque j'arrive en bas, il me reste... 0 mètre sur la C150 ! Ouf, c'est passé de justesse.

Il est environ midi, Pascal et moi mangeons tandis que Félix et Flo partent devant pour équiper le P40 et la suite de la descente le long de l'actif. Félix équipe jusqu'au sommet du P126 où je reprends l'équipement. Me voilà parti avec la C100 et la C71. Le hasard fait bien les choses, un frac AF + un spit permet de rabouter les cordes sans passage de nœud en ne perdant que 3 mètres sur la C100. Sept ou huit frac plus tard, me voilà en bas du puits, Félix me rejoint quelques minutes après pour reprendre l'équipement. Vers 15h30 l'objectif est atteint, on a les pieds dans l'eau à -618 m !



C'est maintenant que le moins marrant arrive... remonter et déséquiper.

Flo et Pascal partent devant. Cela permet à Flo de faire de belles photos du P126 vu du haut.



Félix déséquipe, je l'attends au milieu du P126 pour récupérer un kit. Au sommet de ce puits nous inversons les rôles, je déséquipe jusqu'au pied du P103. 
La corde de 6 mm rend la remontée très confortable, aucun yoyo.

Le P103 vu du bas et ses énormes rognons de silex

C'est maintenant au tour de Flo de déséquiper. L'occasion de faire quelques photos du bas des spéléos qui remontent.



On s'engage ensuite dans le fameux méandre des égyptiens. Finalement, avec un seul kit et un peu de méthode, on s'en sort pas si fatigué que ça. Restauration rapide, chiatique méandre rouge et nous voilà au pied des puits d'entrée. Flo les déséquipera intégralité, tant que Félix Pascal et moi géreront les 4, puis 5 puis 6 kits dans les têtes de puits étroites et les boyaux. À trois reprises nous utilisons une corde auxiliaire pour hisser les kits. Nous sortons vers 1h30, étonnamment moins fatigué que nous ne l'avions imaginé !
Notre taxi alias Pascal nous raccourcit à nous la marche de retour en allant chercher la voiture.
Retour au camping, Flo et Pascal ont encore de l'énergie pour la douche, Félix et moi on file au lit !

Dimanche 6 juillet
Douche pour les crasseux de la veille, petit déj puis dékitage et tri du matériel. Nous coupons la C150 en 6 mm, Félix et moi récupérant chacun les longueurs dont nous sommes propriétaires.
Tout est propre, dommage que tous les trous ne soient pas comme ça.
Vers 10h30 le camp est levé, retour dans le sud !




Un trou magnifique, la prochaine visite sera pour découvrir le réseau remontant des Estrangers et son P125 (découvert en escalade).

Pour les futurs visiteurs, je mets notre fiche de matériels utilisés (deux cordes de 8 m et 4 plaquettes sont les bienvenues pour équiper deux obstacles non mentionnés sur le topo d'Harry disponible sur le net).


Mardi 8 Juillet 2025: Papis on blocs... Retour au trou du moulin de Bouisse avec effectif de plus en plsu réduit et de plus en plus viellissant! Mais ou sont donc les jeunes, dans ce pays en perte de vitesse????? Acceuil après 9H30 au lavoir par...une météo d'automne. Ou sont Daniel mas et Jean Michel Escande. Pour aussi me rendre compte que...j'ai oublié mes bottes! Donc cap à l'oustal en mode rallye (auto) des Hautes Corbières en ayant plusieurs fois manqué de finir soit dans le fossé, soir sous un camoin grumier! Les coquines étaient cachées dans la pénombre dans ma cave! Après séance musclée de calibrage avec pas moins de 9 raffales de pailles à 1 ou 2 trous. Mais comment faisions nous donc jusqu'en 1991 pour aller nous encaragner dans pareille horreur...(?). Je travaille essentiellement avec Jean Michel, et celui ci progresse de 2m de plus à gauche de ce qui à priori était le terminus de 1991. A savoir un modeste élagissement dans...une trèmie! Pas de suite évidente donc. La seule chose évidente c'est qu'il y a du boulo pour tout recalibrer d'une façon "raisonnable". A l'époque nous ne l'étions pas! A ce propos j'ai fait l'historique, dont tout le monde se contre fou j'imagine, et hors sorties de Daniel en solo dont je n'ai pas les dates, il y a eu ici 9 sorties, depuis le Dimanche 5 Septembre 1976. Durant le camp "fondateur"du SCA à Missègre en Septembre cette année là. Une sortie parmis celles là regroupait: moi-méme, Patrick Géa, Christophe bès, Alain Gouze, Alain Faure, Olivier...., Alain Coste, Michel Rancoule, Alain Calveyrac, Maxime tari, Jean Christophe allard le 6 Mars 1977. Soit 11 participants de ces jeunes de l'époque qui sont maintenant des anciens....ou ne sont plus là!Petite pique: à l'époque les jeunes que nous étions creusaient!!! TPST:5H. Excellent contact avec le maire actuel de la commune. Affaire à suivre.

dimanche 6 juillet 2025

TROU DES FAUCHEURS

Vendredi 4 Juillet 2025

participants : Leonie, Rowland, Daniel C

TPST : 2.5h ; Visite du trou des Faucheurs

 3 personnes présente pour cette visite de la grotte des Faucheurs.

Je savais qu'il y avait un passage aquatique et cette période bien chaude était le moment propice à cette visite.

Le début était très sec, aussi je pensais que le "Lac" ne serait plus là, mais il était bien la et le passage bien frais.

Rowland avance devant et prend de l'avance sur Léonie et moi-même qui prenons le temps de prendre quelques photos et vidéos.

Au niveau de la salle supérieure, je monte sans voir la continuité au ras du sol et arrive dans une salle sans suites, mais pas de Rowland. Heureusement celui-ci nous rejoint et nous allons dans la suite. Les derniers 3 ou 4 mètres dans un passage très étroits ne seront pas franchi, mais bon rien d'important.

Nous retournons donc vers la sortie et un bain de retour bienvenu avant de subir la chaleur extérieure.

Cavité avec de belles formes de creusement que je referais volontiers, mais toujours par temps chaud.

Pour ceux qui veulent voir la visite sans se mouiller, je mets la vidéo ci-dessous.



mardi 1 juillet 2025

Mardi 1 Juillet 2025: retour au moulin à courant d'airs.Sous entendu le trou du moulin de Bouisse. En bonne équipe inter-Club , toujours sur l'initiative de Daniel M Je retrouve au RDV à 9H30: Daniel M (individuel), Jean Noel Dubois (SCM), André Moreno (GPS), Christophe Bès (SCM), Jean Michel Escande (SCM), et plus tard Laurent Hermand (SCA). Quel bonheur d'étre à l'ombre et de travailler dans le souffle frais, alors que dehors c'est l'Enfer. Bonne continuation du recalibrage version "papy", puisque ce sont les mémes qui reviennent ici...plus de 30 ans plus tard! L'on avait oublié à quel point l'accès à la belle galerie cahotique était étroit. Comme dis stoche : quand nous marquions sur les topos: "zone étroite"c'est que c'était...très étroit!! Avec pas moins de 3 perfo sur site et pas mal d'accus, 7 salves de pailles permettent au toujours souple Jean Michel de franchir la dernière chicane donnant dans la galerie. Evacuation d'une grosse partie dehors, la main d'oeuvre étant à ce jour plaitorique! Trrès sympathique discution avec un habitant quiviens nous voir. La prochaine session devrais étre bonne pour enfin aller voir assez facilement le terminus atteind par D
aniel, et qui semblait très prometteur. Avis aux amateurs, c'est Mardi prochain. TPST+TPES:7H30